Des humains, des poissons rouges, des chats...qui sont les plus nombreux en France ?

15/06/2013 13:27

Les poissons remportent la palme, et de loin : ils sont 35 millions à tourner en rond dans leur aquarium. Viennent ensuite les chats (11,4 millions), les chiens (7,4 millions), les oiseaux (6,4 millions) et les rongeurs (2,7 millions). Et encore ! Ne sont pas comptabilisés dans cette étude certains nouveaux animaux de compagnie (NAC), pythons, batraciens et mygales (oui oui, des mygales) qui, semble-t-il, prennent de plus en plus de place dans les foyers.

Un bonheur ne venant jamais seul, le site Wamiz.com, dédié aux animaux de compagnie, publie aujourd’hui même une magnifique infographie sur le même thème. Nulle coïncidence là-dessous. En cette approche de vacances estivales, durant lesquelles trop de bêtes se retrouvent abandonnées par leurs propriétaires, la Facco et Wamiz se sont associés pour proposer, sous la rubrique "Faire garder son animal", un accès facilité aux diverses solutions de garde (sur le même sujet, voir aussi ici).

Quand le marché est si juteux, il n’y a pas de raison de ne pas le faire fructifier un peu plus... Car si l’on découvre sur cette infographie les races de chiens et de chats préférées des Français, on reste surtout estomaqué par le fabuleux marché que représentent les dépenses en alimentation, accessoires et soins de nos amis les bêtes : 4,2 milliards d’euros par an !

Diminution de la population canine

"Le pourcentage de foyers qui possèdent au moins un animal reste stable (48,4 % en 2012 contre 48,7 % en 2010)", précise la Facco. Tout n’est pourtant pas immuable en pays animalier. Cette nouvelle enquête confirme notamment la diminution de la population canine (en moyenne, 100 000 chiens de moins par an) au profit de la gent féline. Les foyers de France comptent, en effet, 200 000 chats de plus chaque année.

Des chats en majorité donnés et qui, pour les trois-quarts d’entre eux, sont des chats européens. A ne pas confondre, aux dires de certains, avec les chats de gouttière… Mais c’est une autre histoire.

Catherine Vincent, du Monde