Intensification des vols de grues dans l'Aube
Le 17 février, le 18 et surtout le 19 février les vols de grues cendrées se sont intensifiés au dessus du Pays d'Othe. Un groupe comptait plus de 160 individus. Quelques photos au dessus de Chennegy/Bercenay en Othe.
On peut s'amuser à les compter au dessus du Bois de Bucey en Othe (le 19 février) :
Pour faire le point sur leur migration au jour le jour cliquer sur ce lien :
https://champagne-ardenne.lpo.fr/grues/point_sur_la_migration.htm
Une page intéressante sur la grue cendrée et les différents types de vols d'autres oiseaux migrateurs
La Grue cendrée |
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Comment la reconnaître ?
Leurs cris, "GROU GROU", ne trompent pas. Au vol, les grues sont caractérisées par un grand cou et des grandes pattes dépassant du corps.
Après l'élevage des jeunes, en août et septembre, des milliers de Grues se rassemblent sur l'île suédoise d'Öland. De là, elles gagnent la côte sud de la Mer Baltique l'île de Rügen et ses environs accueillent en octobre au moins 30.000 oiseaux, tandis que 15.000 autres stationnent plus à l'intérieur de l'Allemagne. Un premier départ s'effectue vers la fin du mois et précède d'une à trois semaines la vague principale des migrateurs. Fuyant l'arrivée du froid qui les empêche d'accéder à leur nourriture, plus de la moitié des Grues d'Europe occidentale passent en 2 ou 3 jours. Les autres suivent en décembre. La vitesse de vol varie de 40 à 70 km/h en fonction des vents et les déplacements s'effectuent de jour comme de nuit à des altitudes comprises entre 200 et 1.000 m (exceptionnellement jusqu'à plus de 4.000 m).
Le retour au printemps
Les haltes migratoires en Champagne Ardenne
Au mois de février et mars, le retour des migratrices se concentre en général sur une dizaine de jours. A l'approche de la saison de reproduction, les stationnements sont de courte durée. Le spectacle est grandiose quand, au petit matin, ces milliers de Grues quittent le lac dans une clameur incessante. Leurs admirateurs, venus de toute l'Europe, n'oublieront jamais ces instants là. Pour découvrir une page consacrée aux Grues cendrées au lac du Der Le lac de la Forêt d'Orient, autre grand lac artificiel de Champagne, attire lui aussi bon nombre de migratrices. Sa situation géographique privilégie les haltes au printemps. Le milieu, plus forestier, est moins favorable aux Grues que le proche lac du Der. Les stationnements y sont de plus courte durée et les nombres d'oiseaux plus réduits. Protégée et pourtant menacée La chasse et la destruction de sites de nidification (assèchement de marais) ont suffi à éliminer entre 1880 et 1965 les populations nicheuses de toute la moitié sud de l'Europe. Si l'espèce semble actuellement à l'abri de l'extinction, il n'en demeure pas moins que de graves dangers la menacent : D’autres dangers existent : les lignes électriques, menace permanente pour les grands migrateurs, et la chasse qui continue à faire chaque année des victimes chez une espèce pourtant totalement protégée. Des mesures agri-environnementales en diminution. Les Grues cendrées utilisent principalement les grands réservoirs comme dortoirs et se nourrissent dans les champs aux alentours, surtout dans les chaumes de maïs à l'automne. Pour en savoir plus sur cet oiseau, visitez le site grus-grus.eu |